TPM sur l’UP HMD/Sel :

C’est acté. La CFDT a voté oui conformément au résultat de notre enquête 2007 (TEQ) auprès des salariés. La CGT a voté contre.

Nous avons veillé, avant ce vote qu’il n’y ait pas de travaux lancés à partir de
00h00.

 Les Fauteuils ergonomiques :

Cela suit son cours. Ils arrivent semaine 24 aux alentours du 14 juillet.

 BH : le meilleur système du monde !

L’expertise du CHSCT est lancée…
Dommage d’en arriver là, une écoute plus
attentive des deux Organisations Syndicales, étant intervenues sur le sujet, pendant les différentes plénières aurait permis des améliorations sur le système à moindre frais.

Les cagoules ventilées des dépoteurs devraient être rendues à leurs utilisateurs initiaux d’ici une quinzaine de jours. La Direction (et nous la rejoignons) déplore un manque de soin de certaines personnes (entreprises extérieures) dans l’utilisation de ce super EPI. A la CFDT nous souhaitons que lors de certaines opérations dangereuses, nous ayons tous
le réflexe d’utiliser ce type de protection. Il faut arrêter avec les faux semblants !
Un écran facial sur un casque de chantier, ne peut pas protéger efficacement contre une projection de liquide sous pression.
Nous en avons suffisamment la preuve maintenant…

 L’été 2009 sera-t-il chaud ?

Le Président a bien lancé une remarque en précisant que cette question relevait du CE et qu’elle ne devait pas être traité en CHSCT. Clin d’œil pour clin d’œil. Les conditions de travail sont bien une prérogative de l’instance du CHSCT. Nous ne lui en voulons pas. D’autant qu’il a répondu franchement en séance.

Le Président a reconnu qu’avec la crise financière, il a été très difficile de prévoir exactement la voilure de Polyamide pour la période estivale. Des
congés ont été accordés à un instant « T » et malheureusement maintenant, nous aurions vraisemblablement besoin de ces personnes.
_ Si jamais il y avait des problèmes d’effectifs suite à des prises de congés déjà prévues à ce jour, les services appelleraient des renforts extérieurs.

 Polaris : Un peu de neuf ?

Lors d’une visite récente du CHSCT, nous nous étions étonné que le poste de lavage du filtre de la colonne d’abattage soit toujours un étage en dessous !! La remarque était déjà d’actualité en 2003. Il paraît que la réflexion pour le déplacer d’un étage va être lancé à partir de septembre.
Bigre…

Le personnel devra encore patienter. Mais il patiente déjà depuis 6 ans. Alors il n’est peut-être plus à 3 mois près ? Quoique ?!

D’après nos informations, les feuilles de marche remplies en permanence depuis maintenant 9 ans par les conducteurs en salle de contrôle ne servent à rien.
Pourquoi ?
Parce que le système fait la même chose, sans fatigue, rapidement, sans erreurs, consciencieusement. Si un ingénieur a l’utilité de ces relevés, il lui suffit de réaliser une extraction du
fichier.
C’est simple comme un clic…

Après une démonstration brillante de la Direction en fin de CHSCT pour nous prouver le bien fondé de cette occupation :
abrutissante, inutile, et déjà effectuée par une machine.
Nous avons eu le bonheur d’entendre que la Direction changerait vraisemblablement d’opinion sur cette tâche. A la CFDT, nous espérons vivement que les paroles seront suivies par des actes. Les conditions de travail peuvent êtres aussi améliorés dans les salles de contrôles.

 Un grand moment !

Suite à un déclenchement volontaire de l’unité BHC, les alarmes arrivaient avec une telle profusion qu’il était impossible pour les opérateurs d’accéder aux commandes sur le système Yokogawa.
Et donc de relancer l’atelier et la production.

Le responsable de service a essayé de démontrer que le déclenchement de l’unité avait été la conséquence gravissime : « d’une non application de
consigne ». En conséquence, selon ses affirmations, il suffit d’avoir une consigne écrite pour qu’il n’y ait plus d’erreur.
C’est beau, c’est évident, c’est simple !

Pourtant comme argumentaire, c’est un peu court…
Si cette affirmation était vraie, il y a longtemps que l’humanité aurait supprimée les accidents. Plus d’avions qui tombent, plus de trains qui se
percutent, plus de bateaux au fond des mers,... Toutes ces activités sont encadrées par des procédures très strictes, pourtant, tous les jours, il y a des erreurs. C’est ainsi. L’erreur est le propre de l’homme.

Avec brio, les vrais sujets n’ont pas été abordés :

• la manœuvre a été réalisée à
  2h00 du matin
• les opérateurs avaient une expérience très récente
• une consigne ne doit pas être interprétable
• parfois elles sont incompréhensibles
• en cas d’urgence les opérateurs n’ont pas le temps
  d’imprimer des documents
• il y a (souvent) des erreurs dans les rédactions (pourtant
  déjà signalées), …
  Ces problèmes sont moins confortables à traiter qu’un simple : « il faut qu’on et y’a qu’a… »

Le savoir faire passe encore à travers la connaissance, la capacité d’analyse et d’intuition des hommes formés à ces métiers.

Un quidam du pôle emplois, avec tous les classeurs de procédures du monde, ne parviendra jamais à sortir une goutte de polymère de nos ateliers en temps et en qualité.

Ces technocrates là, ont pourtant cette vision du monde et de notre métier.
C’est une chimère.