Depuis plusieurs mois, nous alertons la Direction sur des faits graves de harcèlement moral menés à l’encontre d’un salarié de REP par sa hiérarchie directe (lors des CE, CHSCT et DP). Pourtant, notre Direction, qui se prévaut de l’existence d’un observatoire des risques psychosociaux n’a pris aucune décision pour s’y opposer et y remédier.
Ce salarié a pris sur lui jusqu’à son dernier poste de nuit, entre le samedi 25 et le dimanche 26 octobre 2014, où il n’a pas pu résister plus longtemps à cette accumulation d’agression morale et a dû être emmené d’urgence par les pompiers de la plateforme à l’infirmerie de garde de St FONS Chimie.
Après deux heures d’entretien, l’interne a détecté une telle souffrance morale, qu’il a pris la décision de le faire hospitaliser d’urgence à LYON SUD, il y est encore à ce jour…
Car ce cas n’est pas isolé ! D’autres salariés sont en souffrance au travail. Un cadre a démissionné à SG 70, une secrétaire de PI est en arrêt maladie pour dépression, des postés sont actuellement en arrêt maladie ou sous traitement psychotrope.
Le fait qui nous préoccupe a été inscrit au registre des dangers graves et imminents, par conséquent l’employeur doit organiser une enquête préalable avec des membres du CHSCT pour éliminer le danger. Dans l’hypothèse d’un désaccord entre les deux parties, l’employeur a l’obligation d’organiser un CHSCT dans les 24 heures. Dans le même temps, il doit également en informer la CARSAT [1] et la DIRECCTE [2].
La direction nous a informés tranquillement à 17h ce 28 octobre qu’un CHSCT extraordinaire se tiendrait le lundi 3 novembre. Rien ne presse donc… A qui le tour…