Dans le monde, chômage, sous emploi et pauvreté au travail affectent plus d’un milliard d’hommes et de femmes.
Des centaines de millions de personnes travaillent dans l’économie informelle, sans droits ni protection sociale.
Les femmes sont les premières victimes de la précarité et des discriminations.
Un enfant sur six travaille au lieu d’aller à l’école.
Des initiatives communes dans toute la France
En dépit de la concurrence entre organisations et de leurs divergences à l’approche des élections prud’homale, six organisations ont décidé de relayer la Journée du 7 octobre sur tout le territoire. CFDT, CGT, CGC, Unsa, FSU et Solidaires lancent donc un appel à des initiatives communes marquant ainsi leur volonté et leur capacité à se rassembler. FO et la CFTC ne se sont pas associées à cette démarche et limitent leur participation au rassemblement parisien du Trocadéro.
Pour sa part, la CFDT n’a pas souhaité appeler à la grève. Elle a voulu privilégier l’organisation d’initiatives départementales à des heures permettant au maximum de salariés d’y participer.
La CFDT de la plateforme de Belle Etoile n’appellera donc pas à des débrayages la journée du 7 octobre, mais invite les salariés du site à participer massivement aux cortèges et initiatives dynamiques dans la région Rhône Alpes.
À situation intolérable, mobilisation maximale !
Cette situation intolérable exige une mobilisation de tous les travailleurs, dans le monde entier pour le travail décent. C’est le sens de la journée syndicale mondiale organisée le 7 octobre à l’initiative de la CSI (Confédération syndicale internationale). Tous les travailleurs, y compris ceux des pays développés ont intérêt à se mobiliser parce qu’on ne peut accepter une telle situation et parce que l’élévation du niveau de vie des travailleurs des pays pauvres est bénéfique pour tout le monde.
Emploi, conditions de travail et rémunération.
Cette journée est aussi l’occasion pour les salariés en France d’exprimer leurs préoccupations en termes d’emploi, de conditions de travail et de rémunération.
La CFDT appelle tous les salariés à se mobiliser pour exiger du gouvernement et du patronat :
• l’amélioration du pouvoir d’achat par une augmentation des rémunérations et une action efficace contre l’augmentation des dépenses (les transports, le logement, les produits alimentaires…), notamment pour les plus démunis ;
• une action pour l’emploi, notamment pour les temps partiels subis et les emplois précaires, qui génèrent des travailleurs pauvres ;
• la réduction des inégalités hommes/femmes ;• la diminution de la pénibilité du travail et l’amélioration des conditions de travail notamment face à la déréglementation du temps de travail.
Le travail décent est l’affaire de tous, sur toute la planète.