La journée de solidarité
En bref, la journée de solidarité prend la forme d’une journée supplémentaire de travail non rémunérée pour les salariés dans la limite de 7 heures.
Une convention, un accord de branche ou un accord d’entreprise détermine la date de la journée de solidarité, en l’absence de convention ou d’accord, la journée de solidarité est le lundi de Pentecôte.
la CFDT s’est opposée à ce mode de financement de la dépendance, car :
- c’est un mode de financement injuste qui repose principalement sur la contribution des seuls salariés,
- ce choix, pour le Gouvernement, était motivé en vue d’une remise en cause des 35h.
Ce qu’il faut retenir de l’accord Groupe Rhodia 2006
La signature, par la CFDT, de l’accord Groupe a permis que le coût de cette journée de solidarité ne soit pas pris en charge, et cela de façon indéterminée, par les salariés de Rhodia.
Donc, les salariés n’effectuerons pas les 7h de travail gratuitement.
Le lundi de pentecôte
En résumé selon un maxime désormais bien connue : ce qui est écrit est obligatoire donc :
Le raccourci est bien facile, pour le patronat, entre journée de solidarité et lundi de pentecôte.
Mais que nos Directions gardent à l’esprit que le code du travail et la CCN [2] de la branche chimie dispose que :
- Le lundi de pentecôte est toujours un jour férié.
- Les jours fériés légaux, autres que le 1er mai, chômés par le personnel, n’entraîneront aucune réduction de la rémunération toutes primes comprises (11 Jours fériés légaux chômés sur la plateforme de Belle Etoile).
- Le travail un jour férié est compensé, lorsque l’activité le justifie, par un repos (RCJF) ou en salaire.
Pour connaitre vos droits, dans les sociétés à défaut d’accord, dans le tract de notre Syndicat...
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La CFDT réaffirme que le lundi de pentecôte est toujours un jour férié...