Depuis le 22 novembre 2013, nous attendions cette nouvelle négociation.
Alors que les salariés sont toujours soucieux de leurs futures conditions de travail et en attente de reconnaissance pour leur implication dans ce projet de fusion très bancal, la direction nous convoque enfin ce 16 janvier et nous n’avons pas été déçus.
Pour résumer, comme nous nous y attendions, notre proposition a été drastiquement revue à la baisse.
Vous pourrez étudier l’organigramme ci-joint avec plus d’attention.
Selon la direction, la nouvelle organisation permet d’économiser 1 000 000 €/an et il n’est pas question de toucher au grisbi !
La conséquence devient limpide.
- Pour les conducteurs en salle, ils passeront peut être à 225 (coefficient cible) sous décision de la hiérarchie. Gloups !
- Du chef de quart au couleur, beaucoup de salariés sont déjà au coefficient cible, donc davantage de travail, avec une rémunération identique.
- Pour les rondiers et couleurs de l’organigramme ci-dessous, on s’interroge, car pour le moment, il n’y a aucune projection. Enfin si, pour certains un atelier de plus quand même
- Nous espérions une ouverture avec la possibilité de connaître les 4 secteurs hydrogénation/purification et hydrolyse/salification. Au contraire, un mur étanche est édifié.
- Il n’y a aucune volonté de saisir l’opportunité de la création de ce nouveau pôle pour offrir une perspective d’évolution de carrière au personnel.
La direction nous annonce que des salariés qui sont déjà au coefficient cible toucheront (c’est annoncé en réunion) des AI. Mais nous ignorons : qui, quand, combien, pourquoi et comment ?
Et encore, ces AI inconnues seront-elles distribuées dans le cadre de l’accord NAO national qui les régit !
Le souhait de notre direction est de négocier de gré à gré avec chaque salarié. Afin que chacun se construise son monde imaginaire rempli d’espoir, de gros coefficients, de grosses responsabilités et de poupées qui toussent…
Cette manœuvre a pour but de couper l’herbe sous les pieds des organisations syndicales.
Pourtant, nous devons pouvoir négocier pour le plus grand nombre et assurer une meilleure équité entre tous.