Ce mode de travail devenu incontournable est enfin encadré par un accord. Il
prendra effet le 1er juillet.
La négociation avait commencé en 2020 avant la pandémie. Cette dernière, si elle a bloqué le processus de négociation, a pour le moins permis à tous - Direction comme salariés – de prendre conscience de l’intérêt de ce mode de fonctionnement.
On peut citer, dans les grandes lignes du processus, les bénéfices suivants :
- Le télétravail ne pourra se pratiquer qu’à 3 conditions : un poste éligible au télétravail, une demande écrite du salarié et la validation écrite du supérieur hiérarchique.
- Le formulaire de demande étant annexé à l’accord, il n’est pas nécessaire d’avoir recours à un avenant au contrat de travail.
- Il est possible d’effectuer 1 ou 2 jours de télétravail par semaine sur des jours fixes ou sur des jours différenciés. Un 3ème jour est possible mais avec accord spécifique de la Direction.
- Il est aussi possible d’avoir recours à des jours de télétravail occasionnels et exceptionnels (une dizaine par an) mais toujours à la condition d’avoir un poste télétravaillable.
- La liste des postes éligibles au télétravail sera revue et validée tous les ans en commission de suivi.
- L’accord prévoit, enfin, des éléments matériels supplémentaires (station de travail avec écran) ainsi que le versement d’une indemnité de 8,50€ par jour pour compenser les frais occasionnés (chauffage, électricité, …).
La Cfdt, favorable aux principes du télétravail, a pris une part active à ces négociations.